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jeanneovertheworld - Page 44

  • blois sans toi

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    bien sûr il y a les conférences, bien sûr il y a des ateliers plus intimistes, bien sûr il y a Michèle Cotta qui en profite pour rappeller que c'est une vraie historienne, qu'elle a écrit une THESE ( quel gros mot... )...

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     il y a aussi des ruelles pavées où nous ne nous prendrons pas la main mais où je me sens bien.

     

     

     

     

  • traces du temps - traces de toi

    2cb8b69a969f7259a97c63d09746a9aa.jpgj'aime les vieilles pierres, celles qui portent fièrement leurs fêlures, qui n'ont pas honte de se présenter aux yeux déçus des adeptes de l'aseptisé parfait et artificiel.

    je cherche les peintures carquelées, les statues estropiées et je me rappelle que l'orgueil des artistes est bien peu de chose.

    je trouve précieux ces témoignages poussiéreux qui n'en finissent pas de mourir dans une remise à l'abri du public, je suis émue de leurs cicatricesd2dad9c58a856647b12b20cc244f6b3b.jpg, admiratrice de leur énergie pour survivre

     les imperfections comme oeuvres d'art à part entière.

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    moi aussi  j'ai des traces indélébiles, celles qui sont apparantes et celles qui sont souterraines.

    ramène les tiennes, on va faire une expo !

  • vamos a la playa

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    il est des plages qui se ressemblent, celles qui rassemblent serviettes et odeurs de Monoï, rires d'enfants et ballons gonflables...9d08625c5e19ada1d7051e77890f2c46.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    et puis il y a les plages où l'on se promène seul , ou à deux.

    on ne peut plus aller plus loin, on est au bout d'un monde, les vagues viennent lêcher mes pieds. Un goéland râle de cette intrusion dans son monde.

     je suis instruse dans un monde sauvage, je suis privilégiée...d0a8ce6b5ff23917c06172756d6e36a8.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    mes yeux quittent l'horizon hypnotisant qui porte le deuil des rêves d'ailleurs des hommes.

    sous mes pieds la nature a laissé des tableaux que l'on ne verra jamais au Louvre. Je suis vraiment privilégiée...

     

     

     

  • cardiff - card'hips

    dans le monde des blogs on dit que mettre en titre un mot clé lié à l'actualité amène des centaines de nouveaux amis visiteurs, alors bonjour à tous ! Désolée, vous vous êtes fait avoir...

    Point d'Ovalie ici.0795e0476c8c0ee435ebaded8ec23bd0.jpg

    Pour ne pas décevoir tout le monde, voici un angle du Millénium stadium. En avril 2006, j'ai passé de bons moments dans cette ville où il n'y a pas d'anglais, shame : on est gallois ici.

    Après les châteaux de Colwyn, de Pembroke, après le petit train de la montagne Snowdonia et le port de Swansea, Cardiff ne tranche pas beaucoup avec la campagne. Le dimanche, les rues sont désertes, on ne sait plus si les gens roulent à droite ou à gauche...213405298abb258484be4e413028452c.jpg

    J'ai connu Cardiff un soir de match.

    Le stade est au centre ville, à deux pas des Champs Elysée locaux, à deux pas de mon hôtel aussi... Les rues sont bouclées et offertes aux piétons. On ne promène d'ailleurs surtout en groupe de même sexe à Cardiff. Cinq ou six mecs qui se croient virils, chantent forts, rotent en buvant ou boivent en rotant... De l'autre côté cinq ou six nenettes déguisées en Bunny gloussent en buvant elles aussi. Le spectacle est dans la rue, les déguisements quotidiens, on se dit que la France est triste. Les forces de l'ordre sont là, pour canaliser mais surtout pour faire appliquer le loi anti-alcoolisme : contrôle des papiers assurés au milieu de la nuit avant de pousser la porte d'un pub. Oui, je suis majeure sir !  Il y a surtout en permanence des pompiers qui attendent que les premiers fêtards tombent et les seules sirènes que l'on entend dans la nuit sont celles conduisent les comateux ethyliques vers d'autres nuits blanches...

    moi, je suis un peu trop vieille, trop contemplatrice. J'ai passé du temps à observer leur manège, en anthrolpologue presque.

    et puis le lendemain, je me suis assise dans ce pub :

    84742c099b9a3cb48383fd6e532f3b8a.jpgles aiguilles de l'horloge ne tournent pas à la même vitesse. la Guiness était comme j'aime.

    j'y suis à nouveau. Je me souviens de ce papy à la fenêtre. Je me demande ce qu'il pense des filles en Bunny qui courent les rues la nuit...

    On est bien avec les gens....

  • il diabolo

    mon petit diable, sors de ta boite, fais sortir de toi les flammes de la passion éternelle, regarde en toi pour regarder vers notre avenir, que le feu qui brûle en moi pour toi se consumme éternellement sans jamais me brûler ou noircir la beauté de notre lien.

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    La nuit est belle quand on n'a pas peur, donne-moi la main, aie assez confiance en moi pour ouvrir ton coeur comme tu m'ouvres les bras, avançons à tâtons en nous libérant de nos chaînes. Laissons derrière nous ce qui n' a pas existé et voyons quel projet peut naître de nous.

    Je veux vraiment être moi.

    j'aimerai que tu sois vraiment toi.

    pour que No et Us forment le plus beau pronom, encore et encore.

  • Unescordeaux

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    Bordeaux fait partie des noms mythiques, dont l'évocation amène immédiatement la douceur sucrée de la vanille et de rhum des canelés.

     Mais on peut avoir uen tendresse particulière sans qu'un charme soit avéré.

     medium_rx1.JPGY retourner comme une tournée d'adieu. Loupé. Je ne me lasserai pas de regarder les mômes barboter  en face de la place de la Bourse, je ne me lasserai pas d'errer dans les cours débarassés des voitures par la magie du Tram. Sous le charme de cette ville qui se réveille et débarbrouille ses façades noircies par son glorieux passé. Bien sûr s'arrêter à une terrasse, place Saint Pierre, déguster un confit et n'avoir pour seul embarras que celui du choix du vin pour l'accompagner. Regarder les gens passer, laisser sa vie sur "pause" pour quelques jours.

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    Louer une voiture et partir où les grappes de raisin, bijoux pourpre, pendent encore aux cèpes.

    Effacer l'image de la centrale de Blaye pour redonner à cette ville la fierté de sa citadelle en cette année de tricentenaire Vauban. Inattendu.

    Remonter l'estuaire et se perdre dans les herbes à la recherche de carrelets. S'imaginer avoir assez de temps pour en occuper un, baisser et relever le filet, se créer un rythme propre en dehors du temps, en dehors de la vie.

    S'imaginer sur ce ponton, encore relié à la terre mais déjà ailleurs.medium_acrrelt2.JPG

     

    Et bien sûr filer plein Ouest jusqu'à ne plus pouvoir avancer. Lorsque la voiture ne peut plus aller plus loin, ôter ses chaussures et avancer encore, n'être arrêté que par les vagues et par un certain sentiment de devoir : devoir revenir.

     

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    Pour l'instant...

     

  • dunaire, lunaire... humaine !

     

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     je voulais y retourner, comme un rêve de gosse... Comme on voudrait revoir Casimir ou croquer une barbe-à-papa...

    On aurait pu parler de déception, à voir tous les marchands du temple installés à son pied ( ben oui, n'est-ce pas l'endroit idéal pour acheter un nouveau jean's ? il en faut pour tout le monde )

    Pas de déception quand ce que l'on veut voir est invisible pour les yeux ....

    Surprise même de ma facilité à escalader la dame.

    Si mon souffle est court ce n'est qu'à cause de l'émotion.

     

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    oui, c'est beau, c'est grandiose.

    Tu es à mes côtés, c'est romantique.

    Mais je dois m'éloigner des vivants pour vivre mon moment à moi.

    Je plante mes pieds dans le sable, je me laisse ensevelir, les petits grains, poussés par le vent fouettent mes molletsmedium_dune3.JPG, je me remets en marche, je me perds, je trébuche, je me laisse tomber à genoux, je me fais happer par les éléments.

    Je suis là, au milieu de rien et je touche du doigt le tout.

    L'émotion m'étreint, l'air commence à manquer, les larmes me viennent. Je trouve ma place, enfin, grain de poussière devant l'immensité de la nature. Humilité, vérité nue.

    Orgasme sans équivalent. Douloureux, sublime. Libérateur.

  • poison d'avril

    medium_ring.JPGgravée dans l'anneau la date qui a fait basculer ma vie, avec ton prénom.

    je me dis, là, que le 20 avril serait plus beau s'il n'était suivi de l'ombre du 21.

    je regarde les rides de mes mains et j'essaye de voir où va ma ligne de vie...

  • à venir ?

    les promesses n'engageant que ceux qui y croient, mes rêves de voyage n'engagent que moi...medium_pontouzbé.JPG

    la traversée de l'Amou Daria fut un grand moment pour moi. Et pourtant c'était très laid...

    Moi je n'ai vu que ces barges sans âge mises bout à bout, dont la jointure trop usée gardait trace des accidents passés et laissait entrevoir l'eau boueuse. Moi, j'ai vu ce fleuve mythique, ancien Oxus, que l'Urss a épuisé à force d'irrigation pour le prestige de la grande nation cotonnière... Moi j'ai senti là, au bout du fleuve, la mer d'Aral se mourrant sous les yeux navrés mais fermés de l'humanité. Moi, j'ai vu dans ces véhicules démodés et polluants les souvenirs d'un système passé auquel des gens avaient bien du croire. Pour rien au monde je n'aurais loupé cette traversée, un autre Rubicon, essayer de toucher du doigt les plaies géographiques, historiques et ô combien humaines d'une région.

    medium_contientaldivide.JPGAvoir un pied sur le continent européen et un pied en Amérique sur cette faille d'Islande, toucher du doigt le Cercle pôlaire, frôler le tropique du Capricorne.

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    Attachée au symbolisme et sentir la Terre vibrer : s'arrêter sur la " continental divide", là où les eaux de pluie doivent choisir leur chemin, à l'Est l'Atlantique ou à l'Ouest le Pacifique ( ligne de partage des eaux, limites des deux gigantesques bassins versants ), par hasard trouver un panneau qui nous dit qu'on est à mi-chemin entre le pôle Nord et l'Equateur...

    Et là, envie d'arrêter la voiture dans une ligne droite du désert d'Atacama. Ouvrir la portière et me sentir etouffer des millions d'années qui reposent ici en paix, des millions d'années qu'il a fallu pour façonner ces paysages, imaginer l'eau là où le sel ronge les dernières tentatives de vie. Sentir le vent glacé dans mes cheveux et désirer retourner à la poussière...

    Puis pousser jusqu'à Punta Arénas. Rechercher entre les îles, les rochers et l'océan le chemin parcouru par Magellan, m'avancer vers l'eau, ne pas faire attention aux enfants, aux chiens et aux hommes dans les bars, avancer jusqu'à ce que les vagues m'arrêtent et me dire que je suis arrivée au bout du monde. Enfin.

    Rechercher désespérément un bâteau pour l'Antarctique. Penser qu'il y a encore des extrêmes où ma vie peut continuer...

  • and the winner is...

    Parfomedium_cartes.JPGis dans la boite un petit bout de carton presqu'anachronique, des mots convenus et une signature, des prénoms qu'on avait, pour certains, presqu'oublié.

    merci de vos signes.

    Le prix du juste choix revient à Vivi pour ses macareux moines, ma bestiole préférée...