il est des plages qui se ressemblent, celles qui rassemblent serviettes et odeurs de Monoï, rires d'enfants et ballons gonflables...
et puis il y a les plages où l'on se promène seul , ou à deux.
on ne peut plus aller plus loin, on est au bout d'un monde, les vagues viennent lêcher mes pieds. Un goéland râle de cette intrusion dans son monde.
je suis instruse dans un monde sauvage, je suis privilégiée...
mes yeux quittent l'horizon hypnotisant qui porte le deuil des rêves d'ailleurs des hommes.
sous mes pieds la nature a laissé des tableaux que l'on ne verra jamais au Louvre. Je suis vraiment privilégiée...