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jeanneovertheworld - Page 40

  • toxicité de l'image

    Tout document créé par l'homme est subjectif. Tout film, toute photo.

    Par son scénario, par sa mise en scène, par son montage.

    Même si on s'en défend, même si on nie la censure, il y a toujours un cadrage, un choix d'angle qui manipule celui qui reçoit l'image.

    Quel pouvoir fou !

    Image de la réalité, sans trucage, sans maquillage, sans calcul conscient reste cependant image.

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    J'aime cette photo, elle ne ment pas, mais je ne m'y reconnais pas. La sous-exposition donne un grain de peau qui n'est pas le mien, le cadrage, forcément, ne donne qu'une image partielle.

    Si je l'aime, sans m'y voir, c'est peut-être parce que je crois appercevoir quelque chose qui correspond plus à mon âme qu'à mon enveloppe.

    Je ne sais pas.

    Reste qu'au delà des images, perdurera toujours la suprématie du vu par le vécu, de l'image perçue en temps réel par le seul filtre acceptable, les yeux.

  • chronos

    Et passe le temps...

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    Six mois,

    un an,

    quinze ans...

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    Passent les saisons.    Revoilà Juin.

     

    "encore un été qui va venir

    pour rien

    sans lui

    les blés vont grandir

    sans lui

    et elle va un peu vieillir

    sans lui" ( A. Rd )

     

    Encore un été pour rien ???

  • marquée

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    Le choc des images.

    Sans le poids des mots.

     (  "Maux" ? )

    Ce tableau s'appelle " impression latérale droite ".

    Alors, vous en pensez quoi ?

     ( "Panser" ? )

  • au bout du bout

    Toujours à la recherche des extrêmes, moi, la fille de l'Est, j'ai marché vers cet endroit mystérieux vers lequel le soleil part, j'ai cherché le bout du monde, vers l'Ouest.

    Au bout de la Gaule je suis arrivée, avec cette sensation que tout n'était pas fini.69ed994e3852b4983d2a9629074dcd3d.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A la Pointe du Raz on m'a dit "vas voir plus bas".

    J'ai donc poursuivis ma route par la côte. 134203151ff2cb61b81da9a6f6d71682.jpg

    En passant au niveau du port de l'Herbe, j'ai souris.

    Et puis mes pas se sont arrêtés au bord du Bassin, à La Pointe, là où on ne fait plus de bonnes gaufres.

     

    Comme toujours ce lieu m'apaise, me fait croire que mes poumons s'emplissent de plus d'air qu'ailleurs, la tête m'en tourne.

    Mais même si j'aime y rester, marcher sur une plage qui semble ne jamais finir, écouter les vagues de l'Océan qui grondent et le calme du Bassin de l'autre côté, je sais que je ne suis pas arrivée. 2102d7395509e3373ce0624b1b125c8b.jpg

    Ces Blockhaus a moitié ensevelis sous le sable me disent qu'il y a quelque chose de l'autre côté, qu'il faut regarder l'horizon, qu'on peut y voir venir quelqu'un, ou partir peut-être....

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    Un bateau attend d'aller verifier, plus loin.

    Alors j'ai marché encore jusqu'à ce panneau qui me dit qu'il n'y a pas plus à l'Ouest en Europe.

     

    J'ai planté mes pieds en haut de la falaise de Cabo da Roca et j'ai regardé au loin.

    La brume bouchait ma vue et me disait " il n'y a rien à voir, tu es au bout".

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    En retournant à Lisbonne, j'ai vu dans le regard des hommes de pierre qu'il y avait bien un ailleurs, plus loin.

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    Mais je vais devoir me stopper là pour l'instant, trouver un navire ou un oiseau de fer pour traverser l'océan, retrouver le Nouveau Monde, terre d'acceuil, terre d'exil.

    Plus tard.

    Ailleurs.

    Je ne suis pas au bout....

  • demandez le programme...

    En voyant un vélo dans un reportage à Strasbourg, je me revois sur la même monture dans les rues d'Amsterdam. Je me dis que j'y retournerais bien, qu'il y a dix ans je n'avais les yeux et le coeur qu'à demi ouverts, que j'étais trop jeune, trop pressée. Je n'ai pas assez vécu.

    En fait, je retournerais bien sur tous les endroits de ce blog, dans tous ces coins de globe.
    Voir s'ils sont restés les mêmes...
    Moi, j'ai changé...

    Toi, es-tu le même ?
    Qu'est devenu le "nous"  ?

    Montre-moi...

  • pas de chimio pour Véro

    à quoi ça rime,

     cette frime,

    si une rustine suffit ?

  • délirium

    Je suis déjà sous calmants. Des calmants pour Jeanne, quoi de plus naturel ?
    Demain, c'est jour de greffe, et DeGreff n'a rien à voir là-dedans...
    Plus de 24 heures sans manger ni boire. Domino's pizza livrent-ils à Central ?
    Après, au moins cinq jours de Rien Foutre...

    vivement la sortie... !

  • sort ironique

    de l'hopital, je peux lire les mails mais pas en envoyer.
    J'écris mais personne ne peut me lire. Le blog fonctionne bien, mais paradoxalement m'emprisonne: je dois écrire pour tous les yeux, moi qui ne voudrais choisir des mots que pour toi.
    Ecris-moi et prends mon silence comme une réponse criante.

  • WIKIBLABLA

    Les maisons centrales sont un des types de prison existant en France. Elles accueillent les détenus les plus difficiles, souvent condamnés à de longues peines, ou ceux dont on estime qu'ils ont peu de chance de réinsertion sociale. Le régime de détention de ces prisons est essentiellement axé sur la sécurité.

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    L' Hôpital Central de Nancy est un des ensembles hospitalier dépendant du CHU. Il accueille les malades les plus difficiles, souvent condamnés à de longues peines, ou ceux dont on estime qu'ils ont peu de chance de réinsertion sociale. Le régime de détention de cet hôpital est essentiellement axé sur la sécurité sanitaire.

     

     

  • trace sur terrasse

    Qu'importe le continent, qu'importe le pays, qu'importe la saison, pour découvrir l'âme d'un nouvel endroit, j'aime m'assoir à une terrasse, si possible uniquement fréquentée par des habitués.

    J'aime regarder les gens vivre.

    J'aime commander ce qu'ils aiment boire, me fondre dans leurs habitudes pour alimenter mes plaisirs, du Cuba Libre au Pisco en passant par la Caipirinha.

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    Mais je sais que ce verre de café-noisette n'aurait pas eu le même goût sans toi.

    J'ai hâte d'être à une nouvelle terrasse, qu'importe le continent, qu'importe le pays, qu'importe la saison...

    C'est quoi la spécialité là-bas ???