lorsque je ferme les rideaux de ma chambre, le soir, je me dis que c'est encore une nuit de manquée, mes lèvres sont orphelines sans ta peau. Mais je sais que lorsque je fermerai les paupières tu seras là. Dans ma tête.
Lorsque j'ouvre les rideaux de ma chambre, le matin, je me dis que je suis revenue en arrière, que c'est encore le même matin, avec le même soleil. Je me retourne et je regarde le lit, les draps en bataille, les oreillers froissés. Tu étais là.
tu habites mon corps
je ne suis jamais seule.