Petite ouverture, à peine close,
un tissu rougi aide encore à retenir son secret.
L'ombre d'une arbre décharné tente de le déflorer.
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Petite ouverture, à peine close,
un tissu rougi aide encore à retenir son secret.
L'ombre d'une arbre décharné tente de le déflorer.
Je sais de quoi on m'accuse,
tous ces maux de l'humanité
(Vieillesse, Maladie, Guerre, Famine, Misère, Folie, Vice, Tromperie, Passion)
Je garde sur mes genoux la boite, la précieuse :
en son sein, l'Espérance.
Dans les interstices du Mur
les hommes et leurs fissures
mur-murent
et se murent.
J'avance dans la vie,
j'avance dans l'envie,
je traverse la Géhenne
légère dans les immondis :
j'ai rendez-vous avec toi,
la semaine des Quatre Jeudis.
Je suis allée en Indonésie,
je suis allée en Macaronésie
à la recherche de l'homme en mandorle.
Confiante dans les limbes,
j'ai rendez-vous avec toi,
en Parousie.
A l'intérieur de nous il y a quoi ?
Tout un monde qu'on ne soupçonne pas.
On est beau à l'intérieur,
toutes ces couleurs...
Si on peut voir les tumeurs,
en blanc, ou en noir,
de quelles couleur peuvent bien être nos rêves secrets,
nos désirs sucrés,
nos désirs mouillés ?
CGD - Denpasar
d'un saut de puce
ou de 380 d'Airbus
j'irai dans l'île
ceinture de feu du Pacifique
sous la ceinture, feu diabolique.
Entre volcans et rizières
je reciterai ma prière :
île n'est pas trop tard
île était une fois
île fera beau demain.
Amis, patentez, je reviendrai,
avec il...
Les vrais gens, éclopés de la vie, sont ici.
Les gros, les vieux, les pas beaux,
Les à perruque, les à dentier
Les en béquilles, les en sursit,
Avec à la main, leurs étiquettes.
Le purgatoire commence dans ce couloir.
Ils attendent dans la salle d’impatience,
Ils attendent que s’ouvre la porte,
Vers l’au-delà,
Vers plus tard,
Vers après.
On se fera croire que ça n’a pas existé,
D’ailleurs, à qui en parler ?
Mais on repart avec nos clichés,
Crabe ou moral en miettes,
C’est selon,
C’est ainsi.
Les vrais gens, rescapés de la vie, sont ici.
Je suis deux, à présent...
http://jeanneovertheworld.unblog.fr/ est ma face érotique, impudeur des mots, nudité de l'âme...
http://jeanneovertheworld.hautetfort.com/ est ma face sociale, impudeur des mots, nudité de l'âme... Concentré sur les voyages et la vie, médicale ou non.
M6Blog m'avait prévenue :
"Le 31 mars 2010, M6blog.fr ferme ses portes.
Afin de poursuivre l'animation de votre blog, M6 vous propose une migration sur la plate-forme Hautetfort.comLa migration vers la plate-forme Hautetfort.com n'implique aucune action technique de votre côté.
Pour confirmer votre souhait de migration de votre blog, veuillez cliquer ici"
Notez ma nouvelle adresse, faites-lui une place dans vos "favoris"... http://jeanneovertheworld.unblog.fr/
Il n'est pas de hasard, rien que des réponses que l'on ne trouve pas, rien que des choses qui ne sont pas à notre entendement.
J'ai tout copié de ce blog, comme un témoignage de moi. J'avais oublié. Des bouts de moi laissés là. Des bouts de toi fixés. Des bouts de toi aussi. Des bouts de lui. Des bouts de... des sous-entendus, des vécus en silence. Je ne renie rien, je fus, c'est moi qui ai vécu. Je ne regrette rien de ce que j'ai choisi et je prends ce que la vie m'impose avec philosophie et grande curiosité. Le plus grand romancier, le plus imaginatif, n'oserait jamais écrire ma vie : "irréaliste" dirait l'éditeur.
Moi je sais que l'irréaliste peut être réel.
Je continuerai à chanter, et surtout je continuerai, toujours à tes côtés, à répéter "je ne suis pas une fille qui reste"...
On a réuni tant d'affaires pour se faire exister
Pour se donner l'air d'en prendre pour perpétuité
En encombrant l'atmosphère en vivant en apnée
Tapis dans notre tanière on pensait voir les hivers passer
Mais la soirée d'hier a tout mis sur le plancher
Et aujourd'hui il y a tant de choses à rassembler
On déménage et ça ne fait que commencer
On se sent comme des serpillières qu'il faudrait essorer
Pour éponger les histoires d'hier celles qui nous ont trempés
On a accumulé un enfer dont il faut se séparer
C'est aujourd'hui que l'on se délaisse
C'est aujourd'hui que l'on se chasse
Pour une nouvelle adresse
Pour une nouvelle impasse
Pour ailleurs aller poser nos fesses
Pour ailleurs aller reprendre une place
Il faudra bien que ça cesse
Ou il faudra bien que l'on s'y fasse ( Miossec)
Je roule toute seule dans ma voiture
Les arbres défilents à toute allure
Je tiens le volant serré dans mes doigts
Et c'est toi que je tiens dans mes bras
Car par la pensée, tu es là
(Sheila)