A la station défilent, dans l'anonymat, des "gens".
Jamais ce mot, si laid, si vide, n'aura été plus parlant : ce défilé n'a ni forme ni identité. D'autres diraient "ni queue ni tête" pour être plus pertinents.
Les gens passent et ne laissent pas de trace, sauf peut-être cette poubelle qui déborde de faux espoirs et de d'attentes élimées que personne ne songe à recycler.