Brassens chantait " tant qu'il y a des Pyrénées " http://www.paroles.net/chanson/22372.1/
Je regarde au loin cette chaîne de montagnes, je me dis que les barrières sont bien dérisoires et me demande de quoi elles ont donc bien pu nous protéger.
Je passe la frontière aussi facilement qu'à la Brême d'or, vive l'Europe ! Mais tout de suite je sais que je suis ailleurs, il n'y a pas que les panneaux qui me parlent, je sens qu'au delà d'un militantisme indépendantiste, les Basques de ce côté là diffèrent de ceux de l'autre rive, le Bidassoa comme fossé.
Je suis sur la crête en février. Même si l'herbe est un peu trop verte, le vent doux sur mes joues essaie de me faire croire qu'on est en été. Mais la cabane de berger est fermée à double tour. Il n'y a personne sur ces chemins, un cycliste emmitoufllé passe, comme un fantôme sur cette route de St Jacques de Compostelle.
Sur les quais du port de Saint Jean de Luz, je ne croise toujours personne. Nous sommes bien en hiver.
quand reviendra l'été ?
où serais-je rendue quand reviendra l'été... ?