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halls d'aéroport

J'ai déjà écrit sur les avions ( cf. janvier 2006 )

J'aime toujours me retrouver ainsi, comme en apesenteur entre deux mondes, dans les airs à l'aube de tous les possibles, la respiration que l'on retient avant de vivre. a0da846fd53f20ff883f3239f6e9cd0a.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais je me rends compte que les halls d'aéroports sont déjà l'antichambre d'un ailleurs. Par leur uniformité, par leurs normes froides. De Calama à Shanghai, de Reykjavik à Sao Paulo, de Tallinn à Tachkent, on trouve ces mêmes carrelages, ces mêmes sièges orphelins, prêts à accueillir tout le monde, prêts à ne retenir personne.

Comment insuffler une âme là où personne ne reste ?

Je me sens bien dans ces halls parce que l'on est déjà nulle part. J'ai un billet d'embarquement dans ma main, à mon nom, mais je ne suis personne.

Je peux m'oublier.

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