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  • on the road again

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    je revenais de Blois, je pensais à ces souvenirs que nous ne partagerons jamais.

    je regardais l'asphalte se dérouler comme se déroule ma vie, sans savoir ce qu'il y a derrière ce virage.

     tu m'as demandé de ne plus écrire en roulant, alors j'ai pris une photo...

    il n'y a personne sur cette route, ironie ? Cruauté ?

    juste un dimanche en France...

    je me rends compte que j'aime rouler comme ça, encore et encore, kilomètre après kilomètre. Comme une fuite. Une recherche. Avancer pour ne pas mourir.

    je me régale d'attendre ce jour prochain où je roulerai dans le désert, kilomètre après kilomètre, être encore une fois personne au milieu de nulle part.

    je vous raconterai...

  • fantôme

    Elle ae3030b6aa11b26bf690adcc4e378e4a.jpgle voit partout...

     

    Dans la cathédrale de Blois, il y a deux cartouches sculptés sous le déambulatoire du choeur. il n'y en a que deux, je ne sais pas si les autres n'ont jamais été réalisés ou s'ils ont été détruit.

    ça attire mon attention.

    en prof, je repère le style, décode les symboles.

    je jure que je ne l'ai pas fait exprès, la coïncidence me vole un sourire... Sur ce cartouche, "sanctus Petrus" me regarde... C'est lui qui détient les clés...

     je ne sais si je le cherche ou s'il me poursuit, où est ma volonté ou la sienne, je me perds dans le regard ténébreux de la sculpture. Le froid de la pierre me rejete la froide réalité.

    La semaine prochaine, dans les rues de San Pedro, je me reposerai les mêmes questions...

  • heures sans heurt

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     lorsque je ferme les rideaux de ma chambre, le soir, je me dis que c'est encore une nuit de manquée, mes lèvres sont orphelines sans ta peau. Mais je sais que lorsque je fermerai les paupières tu seras là. Dans ma tête.

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     Lorsque j'ouvre les rideaux de ma chambre, le matin, je me dis que je suis revenue en arrière, que c'est encore le même matin, avec le même soleil. Je me retourne et je regarde le lit, les draps en bataille, les oreillers froissés. Tu étais là.

    tu habites mon corps

    je ne suis jamais seule.

     

     

     

     

  • blois sans toi

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    bien sûr il y a les conférences, bien sûr il y a des ateliers plus intimistes, bien sûr il y a Michèle Cotta qui en profite pour rappeller que c'est une vraie historienne, qu'elle a écrit une THESE ( quel gros mot... )...

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     il y a aussi des ruelles pavées où nous ne nous prendrons pas la main mais où je me sens bien.

     

     

     

     

  • traces du temps - traces de toi

    2cb8b69a969f7259a97c63d09746a9aa.jpgj'aime les vieilles pierres, celles qui portent fièrement leurs fêlures, qui n'ont pas honte de se présenter aux yeux déçus des adeptes de l'aseptisé parfait et artificiel.

    je cherche les peintures carquelées, les statues estropiées et je me rappelle que l'orgueil des artistes est bien peu de chose.

    je trouve précieux ces témoignages poussiéreux qui n'en finissent pas de mourir dans une remise à l'abri du public, je suis émue de leurs cicatricesd2dad9c58a856647b12b20cc244f6b3b.jpg, admiratrice de leur énergie pour survivre

     les imperfections comme oeuvres d'art à part entière.

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    moi aussi  j'ai des traces indélébiles, celles qui sont apparantes et celles qui sont souterraines.

    ramène les tiennes, on va faire une expo !

  • vamos a la playa

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    il est des plages qui se ressemblent, celles qui rassemblent serviettes et odeurs de Monoï, rires d'enfants et ballons gonflables...9d08625c5e19ada1d7051e77890f2c46.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    et puis il y a les plages où l'on se promène seul , ou à deux.

    on ne peut plus aller plus loin, on est au bout d'un monde, les vagues viennent lêcher mes pieds. Un goéland râle de cette intrusion dans son monde.

     je suis instruse dans un monde sauvage, je suis privilégiée...d0a8ce6b5ff23917c06172756d6e36a8.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    mes yeux quittent l'horizon hypnotisant qui porte le deuil des rêves d'ailleurs des hommes.

    sous mes pieds la nature a laissé des tableaux que l'on ne verra jamais au Louvre. Je suis vraiment privilégiée...

     

     

     

  • cardiff - card'hips

    dans le monde des blogs on dit que mettre en titre un mot clé lié à l'actualité amène des centaines de nouveaux amis visiteurs, alors bonjour à tous ! Désolée, vous vous êtes fait avoir...

    Point d'Ovalie ici.0795e0476c8c0ee435ebaded8ec23bd0.jpg

    Pour ne pas décevoir tout le monde, voici un angle du Millénium stadium. En avril 2006, j'ai passé de bons moments dans cette ville où il n'y a pas d'anglais, shame : on est gallois ici.

    Après les châteaux de Colwyn, de Pembroke, après le petit train de la montagne Snowdonia et le port de Swansea, Cardiff ne tranche pas beaucoup avec la campagne. Le dimanche, les rues sont désertes, on ne sait plus si les gens roulent à droite ou à gauche...213405298abb258484be4e413028452c.jpg

    J'ai connu Cardiff un soir de match.

    Le stade est au centre ville, à deux pas des Champs Elysée locaux, à deux pas de mon hôtel aussi... Les rues sont bouclées et offertes aux piétons. On ne promène d'ailleurs surtout en groupe de même sexe à Cardiff. Cinq ou six mecs qui se croient virils, chantent forts, rotent en buvant ou boivent en rotant... De l'autre côté cinq ou six nenettes déguisées en Bunny gloussent en buvant elles aussi. Le spectacle est dans la rue, les déguisements quotidiens, on se dit que la France est triste. Les forces de l'ordre sont là, pour canaliser mais surtout pour faire appliquer le loi anti-alcoolisme : contrôle des papiers assurés au milieu de la nuit avant de pousser la porte d'un pub. Oui, je suis majeure sir !  Il y a surtout en permanence des pompiers qui attendent que les premiers fêtards tombent et les seules sirènes que l'on entend dans la nuit sont celles conduisent les comateux ethyliques vers d'autres nuits blanches...

    moi, je suis un peu trop vieille, trop contemplatrice. J'ai passé du temps à observer leur manège, en anthrolpologue presque.

    et puis le lendemain, je me suis assise dans ce pub :

    84742c099b9a3cb48383fd6e532f3b8a.jpgles aiguilles de l'horloge ne tournent pas à la même vitesse. la Guiness était comme j'aime.

    j'y suis à nouveau. Je me souviens de ce papy à la fenêtre. Je me demande ce qu'il pense des filles en Bunny qui courent les rues la nuit...

    On est bien avec les gens....