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  • il diabolo

    mon petit diable, sors de ta boite, fais sortir de toi les flammes de la passion éternelle, regarde en toi pour regarder vers notre avenir, que le feu qui brûle en moi pour toi se consumme éternellement sans jamais me brûler ou noircir la beauté de notre lien.

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    La nuit est belle quand on n'a pas peur, donne-moi la main, aie assez confiance en moi pour ouvrir ton coeur comme tu m'ouvres les bras, avançons à tâtons en nous libérant de nos chaînes. Laissons derrière nous ce qui n' a pas existé et voyons quel projet peut naître de nous.

    Je veux vraiment être moi.

    j'aimerai que tu sois vraiment toi.

    pour que No et Us forment le plus beau pronom, encore et encore.

  • Unescordeaux

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    Bordeaux fait partie des noms mythiques, dont l'évocation amène immédiatement la douceur sucrée de la vanille et de rhum des canelés.

     Mais on peut avoir uen tendresse particulière sans qu'un charme soit avéré.

     medium_rx1.JPGY retourner comme une tournée d'adieu. Loupé. Je ne me lasserai pas de regarder les mômes barboter  en face de la place de la Bourse, je ne me lasserai pas d'errer dans les cours débarassés des voitures par la magie du Tram. Sous le charme de cette ville qui se réveille et débarbrouille ses façades noircies par son glorieux passé. Bien sûr s'arrêter à une terrasse, place Saint Pierre, déguster un confit et n'avoir pour seul embarras que celui du choix du vin pour l'accompagner. Regarder les gens passer, laisser sa vie sur "pause" pour quelques jours.

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    Louer une voiture et partir où les grappes de raisin, bijoux pourpre, pendent encore aux cèpes.

    Effacer l'image de la centrale de Blaye pour redonner à cette ville la fierté de sa citadelle en cette année de tricentenaire Vauban. Inattendu.

    Remonter l'estuaire et se perdre dans les herbes à la recherche de carrelets. S'imaginer avoir assez de temps pour en occuper un, baisser et relever le filet, se créer un rythme propre en dehors du temps, en dehors de la vie.

    S'imaginer sur ce ponton, encore relié à la terre mais déjà ailleurs.medium_acrrelt2.JPG

     

    Et bien sûr filer plein Ouest jusqu'à ne plus pouvoir avancer. Lorsque la voiture ne peut plus aller plus loin, ôter ses chaussures et avancer encore, n'être arrêté que par les vagues et par un certain sentiment de devoir : devoir revenir.

     

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    Pour l'instant...

     

  • dunaire, lunaire... humaine !

     

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     je voulais y retourner, comme un rêve de gosse... Comme on voudrait revoir Casimir ou croquer une barbe-à-papa...

    On aurait pu parler de déception, à voir tous les marchands du temple installés à son pied ( ben oui, n'est-ce pas l'endroit idéal pour acheter un nouveau jean's ? il en faut pour tout le monde )

    Pas de déception quand ce que l'on veut voir est invisible pour les yeux ....

    Surprise même de ma facilité à escalader la dame.

    Si mon souffle est court ce n'est qu'à cause de l'émotion.

     

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    oui, c'est beau, c'est grandiose.

    Tu es à mes côtés, c'est romantique.

    Mais je dois m'éloigner des vivants pour vivre mon moment à moi.

    Je plante mes pieds dans le sable, je me laisse ensevelir, les petits grains, poussés par le vent fouettent mes molletsmedium_dune3.JPG, je me remets en marche, je me perds, je trébuche, je me laisse tomber à genoux, je me fais happer par les éléments.

    Je suis là, au milieu de rien et je touche du doigt le tout.

    L'émotion m'étreint, l'air commence à manquer, les larmes me viennent. Je trouve ma place, enfin, grain de poussière devant l'immensité de la nature. Humilité, vérité nue.

    Orgasme sans équivalent. Douloureux, sublime. Libérateur.