En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Au bout du monde, Wellington est un finistère, toutes les routes y mènent et se jettent dans la baie, toutes les routes en partent et desservent L’Île du Nord.
Wellington est une ville où on arrive et d’où l’on part.
Je me demande s’il y a des personnes qui y restent.
Le vent s’engouffre avec force dans les rues, le vent nous pousse à bouger le vent nous emporte ailleurs.
La ville ouvre ses bras vers le détroit.
James Cook imaginait-il cela ?
La nuit tombe.
Demain le bal des porte-conteneurs et des ferrys va reprendre, amenant et emportant hommes et marchandises.
Je me promène dans les rues, comme il y a 10 ans.
Je n’y étais restée que quelques heures, comme toute cette effervescence en transit et pourtant tout me paraît familier : les odeurs, les ambiances, le vent.
Je suis en terre connue, je suis presque chez moi.
Cette atmosphère avait marqué ma mémoire alors que je n’ai fait qu’y passer.
Comme si la ville était entrée en moi pour me marquer à jamais.
Il ne faut pas toujours beaucoup de temps pour marquer la mémoire à tout jamais.