Rame, rame. Rameurs, ramez.
On avance à rien dans c'canoë.
Là-haut,
On t'mène en bateau :
Tu n'pourras jamais tout quitter, t'en aller...
Tais-toi et rame.
Je suis bien obligée... - On m'a appris à dire merci aux gens, j'ai des putain de parents réac' ! -
Pourtant, le 2 de ce mois, on pourrait penser qu'on a loupé l'occasion d'un bon poisson. Pas de blague ! Moi, je n'ai pas loupé l'occasion d'un bon poison...
Merci pour quoi ? Merci pour toi.
ça t'embête que j'écrive ça... Tu avais annoncé une relation choquante, tu prévoyais le "choc de deux vies", mais deux molécules dans le vide qui s'entrechoquent connaissent une poussée telle qu'elles s'éloignent définitivement après l'impact. Ignorante des choses physiques, je ne connaissais pas ce principe. Tel un défibrillateur, tu envoies tes chocs électriques et fait battre mon coeur - cet organe que l'on croit sensible mais qui n'a aucun sentiment, cette pompe qui me fait seulement avancer, qui me fait vivre encore - Un petit choc est c'est reparti pour quinze ans, sans doute moins maintenant. Mais si le courant électrique est mal calibré, en durée, en forme et en intensité, le défibrillateur peut être vecteur de mort.
Oui, je rame pour te trouver quelque chose...
Bons sentiments, désirs de vengeance, aigreur, rêves de douceur... Rancune ? Aucune.
Juste ce putain d'espoir qui m'aliène, espoir que cela n'est peut-être pas si moche...
Bon anniversaire à l'enveloppe du type des enveloppes jaunies...
Si j'écrivais ton nom, là, en gros, si je collais une photo d'un petit bout de ta peau, choisi-zi...
Il y a quelqu'un qui m'a dit... avoir bien aimé le post "Brocarder" (http://jeanneovertheworld.hautetfort.com/archive/2009/04/08/brocarder.html#more) , mais l'avoir trouvé si pessimiste qu'il se fait encore et toujours du souci pour mon moral.
L'écrit concentre tout, les passions, les piquants... L'écrit ôte les édulcorants et ne se brûle à aucune flamme. Finalement, il ne faut pas toujours prendre l'écrit au pied de la lettre...