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  • Pékin Express

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    waouh... les milliers de visiteurs que je vais avoir avec ce titre ( bonjour tout le monde, pas trop déçu ? moi c'est Jeanne... )

    Pour les déçus, je vous offre mes photos à moi, si vous voulez y'a aussi des filles canons qui jouent au ballon sur la plage, sauf que là c'est Copacabana. On ne voit pas le Pain de Sucre depuis Ipanéma, c'est moins fun...

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    J' ai déjà parlé du Brésil au fil des pages, de la caipirinha sur la plage... Je me souviens des vendeurs à la sauvette qui coupaient les cocos " tombées du camions" à la machette devant nous. L'eau de coco est si rafraissante.

    Le tramway jaune qui sillonne les vieux quartiers existe vraiment, je l'ai rencontré...

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    Je voulais vous dire que ce qu'on voit à la télé existe vraiment; Mais que c'est plus beau sans le filtre de l'écran, je l'ai rencontré... Plus beau parce qu'on peut voir l'envers du décor et ainsi s'approcher de l'essence des choses, il y a les odeurs, les tensions, les silences... La vraie vie quoi.

    77db54c4335eb31b5886cd56f084fb83.jpgJe souris à me relire " ce qu'on voit à la télé existe vraiment, je l'ai rencontré... " LOL. Sans sous-entendu conscient. Sans censure par peur du sous-entendu inconscient.

    Allez, va te coucher ma belle.

  • nom d'une pipe

     

    oui, je sais, ce n'est pas délicat comme titre...

    Mais c'est ma manière de dire sans dire, d'avouer derrière un sourire... 

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    Pour rester à la surface, je me souviens de ces villes au noms imprononçables comme cette ville du Pays de Galles où je te remercie de ne pas habiter, sous peine de devenir folle à essayer d'écrire ton adresse sur  l'enveloppe. En anglais ou en gallois, rien n'y fait, on perd son souffle à vouloir le prononcer.

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    A côté de cela, cette ville d'Islande fait petit jeu, mais la rugueur de la langue, les subtilités de la prononciation insulaire m'ont laissée quoite devant ce panneau.

     

    Bien sûr il est des villes au nom plus facile : Paris, Londres, Venise, Rio, Honfleur, Nancy...

    Mais cette facilité cache des trésors que le petit nombre de lettres a du mal à masquer : les souvenirs qu'on y associe.

     

  • mosellane

    Parfois on fait de tous petits voyages. Je voulais t'emmener à Pont-à-Mousson, te montrer ces chemins qui me voient passer sans rien dire. Mais mercredi était sous la pluie...

    Alors je t'emmène à Folschviller, n'essaie pas de prononcer si tu n'y es pas né...5a5c0a0f6c122ce87af44760ff47bf0b.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je quitte tout d'abord mon village. Pour entrer dans la civilisation, on emprunte une route à sens double mais à voie unique. Je regarde dans le rétroviseur et je ne vois rien, c'est normal, nous sommes à la campagne...

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    Je quitte la route de Metz et je ne rencontre pas beaucoup plus d'âmes, les moutons dans les champs semblent plus nombreux que les vivants. Les corps de ferme démeusurés sont les seules preuves d'occupation humaine. Le plafond est bas, je ne sais si je respire à filer ainsi sur ces routes ou si je m'étouffe.

    Je monte le son du CD...

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    Un plan d'eau, une girouette, un village perché... On aurait presque envie de s'arrêter et de marcher sans trop savoir où l'on est. Les saules ont tellement pleuré qu'ils ont perdu leurs feuilles. L'agriculteur a entouré ses terres de piquets de bois, pour ne pas que les rêves des enfants du village ne s'envolent.

     

     Les kilomètres s'égrainent, derrière la bosse que je viens de passer encore une autre me conduit dans un autre monde. Le Pays des étangs est loin, le Saulnois disparait et je peux voir au loin les périphéries du bassin houiller. Le temps est trop doux pour sentir l'odeur caractéristique du charbon dans l'air mais l'exploitation du sol par les gueules noires a marqué le paysage : le chevalement se détache encore fièrement. On dirait une croix, un calvaire, il porte le deuil de tous ces emplois, de toute une époque paternaliste.

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    Je vois cette petite ville où s'abreuvent une partie de mes racines, je me sens en terre connue.

    Je suis troublée : entre réconfort par ces éternelles retrouvailles et effort par ce petit rôle dans lequel je me glisse, celui de correspondre à l'image que l'on se fait de moi.