Quand on ouvre nos mains
Suffit de rien dix fois rien
Suffit d'une ou deux secondes
A peine un geste, un autre monde
Quand on ouvre nos mains
Un simple geste d'humain
Quand se desserrent ainsi nos poings
Quand s'écartent nos phalanges
Sans méfiance, une arme d'échange
Des champs de bataille en jardin
(Jean-Jaques Goldmann )
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Ma main dans tes mains,
Comme dans un cocon
Un nid
Une protection
Tes mains autour de ma main
Comme un asile
Un port
Une ancre fragile.
J’avais peur de voir les couleurs
Mais l’univers de l’attache est monochrome,
Il n’y a que la lumière du réel
Et l’ombre du monde.