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trace

 

C'était un jour, c'était une nuit,

une histoire sans H - de guerre -

une histoire sans majuscule - comment veux-tu, comment veux-tu que je...

Cette chambre était notre paradis, temporaire, intemporel.

Il n'y avait que nous allongés sur cette plage de coton peigné,

le temps était suspendu, comme lui à mes lèvres,

je regardais le plafond comme on regarde la constellation.

Je ne sais plus comment c'est venu,

quels furent ses mots - je me souviens de ses mains -

je répondis en regardant la porte : «  je ne sortirai pas de là indemne »,

il prit peur : les hommes ont peur des phrases romantiques des femmes,

ils ont peur de leur faire mal, palpitent les cœurs, difficile d'avouer qu'ils ne veulent queue.

Ça n'avait rien de romantique, juste un constat introspectif.

On s'est laissés sur le quai, et je ne m'en suis pas sortie indemne.

C'est la moindre des choses : laisser une trace,

que ce serait triste de se rencontrer sans que rien ne frissonne.

Il avait peur que je me méprenne, que je m'attache,pas.jpg

je voulais qu'il me prenne, qu'il m'attache.

Trajectoires qui se croisent et se décroisent.

Les mots ne créent pas toujours des maux,

la beauté vient de l'émotion, du partage, du réel.

  

Dans une autre vie, une autre fois, un autre monde,  

Un autre endroit, une autre chance, un jour... 

Tu ne viendras peut-être jamais

Mais je dirai que je t'attends, encore


( « peut-être jamais », la Grande Sophie )

Je t'attends, la boule au ventre.

Pas la mauvaise boule, le scalpel en est venu à bout -j'espère -

Je t'attends pour perdre pied, pour m'oublier, en toute conscience,

à la fois inutile et nécessaire, qui ne peut pas ne pas être,

notre monde en dehors du monde,

depuis longtemps tu as laissé ta trace,

le temps passe, mon temps presse.

 

 

 

 

 

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