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quand je m'appelais Laura

Enfant je pensais que mon papa s’appelait Charles.

En regardant la petite maison dans la prairie, je partais très loin, je n’étais plus moi, j’étais elle, la petite rouquine aux tresses mal faites.

J’en avais un autre, de papa, tout aussi fort, tout aussi brun, mais sans bretelles.

J’avais même une autre vie, avec de l’électricité et un frigo, mais dès que possible, je retournais à Walnut Grove.

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D’épisode en épisode, je grandissais avec Melissa Gilbert et ses expériences, sa vie simple, ses petits problèmes qui deviennent montagnes mais que l’on arase avec foi et courage, ses douleurs que l’on soigne avec de l’amour familial, ses espoirs qui meurent et les sourires qui fleurissent, les tensions qui finissent par s’apaiser, autour de la table, où l’on apprend des méchants, y compris la pitié et le pardon, où chacun a sa chance, où les gentils finissent par avoir la monnaie de leur pièce, où parfois on ne peut rien contre la maladie, où l’on accepte, d’une larme qui fait pousser les arbres, où les parents s’aiment profondément, papa travaille dur et maman prépare le repas.

Je suis tombée amoureuse d’Almanzo, je suis devenue institutrice.

Je suis tombée amoureuse de toi, je suis devenue professeur.

Et puis un jour il n’y a plus eu de nouveaux épisodes, plus de nouvelles.

Je suis devenue grande mais je retrouve encore Mélissa Gilbert dans ses rares apparitions télévisuelles.

Je tombe amoureuse de Bruce Boxleitner, avant ou après qu’elle ne l’épouse, je ne sais plus bien.

Je la regarde et je sais qu’elle est restée Laura, je retrouve comme un secret entre nous, ce monde bois de rose.

 

Après 18 ans d’union Mélissa et Bruce divorcent.

Après 18 ans, toi et moi, ça continue…

Toi émois…

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