" Mes yeux se posent ici et ailleurs
Mes souvenirs me parlent de ton coeur
J'ai besoin d'entendre ta voix
Le courage me manque, aide-moi. "
Nicole Croisille
(http://www.frmusique.ru/texts/c/croisille_nicole/telephonemoi.htm)
Je n’aime pas le téléphone, c’est comme ça, je n’appelle jamais personne.
Lorsqu’il sonne dans la nuit, il n’y a que mauvaises nouvelles et cris.
Je n’aime pas le téléphone, et pourtant, j’essaie, je me raisonne.
J’en ai un, c'est vrai, dans ma poche, j’attends qu’il nous rapproche
Un rien, un mot vers demain, un augure, un désir de futur.
J’ai tant rêvé être cette puce, à ton oreille et même plus
Imaginant avec ton numéro habiter un peu ton cerveau.
Et je regarde cette machine comme mon ennemie intime
Elle veille sur ton sommeil, clignote à ton chevet jusqu’à ton réveil
Dans ta poche, dans ta sacoche, dans ton sac, en vrac,
Et dans tous ces endroits où tu ne m’emmènes pas, elle est là.
Lorsqu’enfin je t’approche, lorsqu’à ton cou je m’accroche
Il reste sur le coin de la table, prêt à censurer, ton portable.
Les impondérables, les faits d’hiver, les indésirables et les fées d’hier,
Il dit que je mens, qu’on ne peut pas être hors du temps
Il ouvre sur le monde, ne lâche pas ma main dans cette ronde.
Je n’aime pas le téléphone, c’est comme ça, je n’appelle jamais personne.
Lien de substitution, liens de résignation, vibreur sans effusion.
Réel mensonge, lorsqu’il ne sonne pas, je me dis que tu n’existes pas.
« Et souviens-toi que je t’attends » (Apollinaire)
Commentaires
j'entendspas la voix, par contre Jeanne vous êtes au bûcher ou quoi ? vous pourriez pas revenir parmi nous un peu, et cesser de gémir en silence. qu'st-ce qui vous ariive vous avez avalé la mer et els petits poisons de l'amerthunes ?
a mes yeux , vous etes tresbelle
trop n'est jamais assez, mais la c'est le contraire