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"Je suis d'un pays d'un horizon d'une frontière
Qui sonne guerre, qui sonne éternel hiver
Et si tu veux m'apprendre
Si tu veux vraiment bien me connaître
Je suis dans chaque mot dans chacun de mes gestes
Une fille de l'Est"

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Lorsqu'on emprunte le pont pour quitter Schengen on comprend pourquoi il a fallu se mettre d'accord. On laisse le Luxembourg derrière soi et à droite se présente l'Allemagne, à gauche se présente la France.

 " Alors on pourrait faire une ronde autour du monde, autour du monde, si tous les gars du monde voulaient s' donner la main. " Il a fait très Fort , le Paul.

pannof.JPGEt elle est belle l'idée, de faire taire les antagonismes et oeuvrer ensemble dans la gestion du monde que nous partageons.

Et ils sont nombreux les exemples de volonté d'union. En 1989, de Tallin à Vilnius, en passant par Riga, 250 kilomètres d'hommes aux mains liées ont réclamé leur indépendance, mettant au premier plan une théorie panbalcaniste plus ancienne.

Et elle était légitime l'envie de Ludwik Lejzer Zamenhof, Monsieur Esperanto. Le traité de Schengen laisse libres les gens, laisse libres les marchandises, affirme la primauté de la citoyenneté sur la nationalité mais quand on se promène dans la ville symbolisant la réunion, on voit qu'on est loin de vivre l'abolition des frontières autrement que légalement. Entre allemand, français et luxembourgeois, la langue fait la ségrégation.

2.JPGTrois frontières, trois pays.

Moi, géographe, humaniste, c'est le genre d'endroit qui me plait. Bien sûr tous les gars du monde ne se donnent pas la main, mais trois c'est déjà bien. Moi, je trippe rien qu'à l'idée.

Et je me souviens de ce point précis entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay. J'y étais et je me suis nourrie de cette idée, moi, la fille trop cérébrale.

 

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