" Le matin aux saisons nouvelles
Je vais au bord de la Moselle
Regarder les oiseaux
Ils viennent quand je les appelle
Caresser l'eau du bout des ailes
Et suivre les bateaux "
J'étais à Schengen. Très peu d'intérêt touristique pour les moins de soixante-dix ans. Beaucoup d'intérêt philosophique pour moi cependant à cause du nom, de la symbolique ( une note suivra à ce propos ).
Marcher au bord de l'eau, se sentir bien, ne penser à rien.
Et doucement entendre la petite voix de Balavoine qui vient à mes tympans jusqu'à ressortir, déformée, par ma bouche.
Marcher doucement au bord de l'eau et tout à coup se mettre à chanter, à gambader même.
Le matin aux saisons nouvelles
Je vais au bord de la Moselle
Regarder les oiseaux
Je me rappelle soudain que cette chanson "les oiseaux 1" comporte un deuxième volet "les oiseaux 2"
Il faudrait retrouver
Les oiseaux blessés
Ils sont bien quelque part
On peut les sauver
Vaut mieux tout recommencer
On peut pas se suicider
Réveille-toi
Debout ! Tiens-toi droit !
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer
Je sais bien que les oiseaux perdus
Ne reviendront jamais
Mais arrête de dire dans ton lit
Que tu vas faire tout sauter
Tout sauter
Alors viens et calme-toi
Parle-nous, ouvre-toi
Réveille-toi
Debout !
Tiens-toi droit
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer
Respire ! On va leur montrer
Respire ! Qu'on peut tout changer
Respire debout souffle
Réveille-toi
C'est cela, je ne fais que respirer et profiter, marcher au bord de l'eau et savourer. Je suis en vie.