" Mais quand le matin
Je vois le soleil le matin
Aussitôt j'oublie
Les angoisses de la nuit
Oui, quand le matin
Je vois le ciel bleu le matin
Je respire enfin
Et la vie me revient "
Cette année c'est prévu pour le 20 mars, à 11 h 44 ( temps universel ).
L'équinoxe : le moment précis où le jour et la nuit ont la même durée. Ce moment où la Terre, dans sa danse d'amour et de dépendance avec le soleil, se retrouve pile en face, rendant sa déclinaison nulle. Une danse amoureuse qui est aussi macabre, ces rayons, caresses mortelles sur ma peau.
Bientôt la terre pile en face, bien alignée, offrant à chaque méridien une illusion d'égalité, du soleil pour tous, du pôle à l'équateur. Et moi au milieu et les gens autour qui ne se rendent compte de rien.
J'aime l'équinoxe vernal parce qu'il est promesse, il fait passer de l'ombre à la lumière. Je sens le moment proche et je recommence à respirer après mon hibernation. La vie revient, je me sens bien.
Un petit tour dehors pour confirmer cette impression : les bourgeons se gorgent de vie et patientent encore, les bulbes envoient leurs feuilles en éclaireur.
Oui, c'est bientôt le moment...
Ce post est grandement naïf, mais aller travailler le matin dans la lumière du soleil après de longues semaines dans la nuit, ça fait du bien. Et je ne boude pas mon plaisir. Luminothérapie.
Et je suis contente aussi d'habiter dans le froid, d'habiter dans le noir parce que je peux apprécier plus encore la chaleur et la lumière. Encore un mois, mais déjà je sens cette odeur de printemps.
Est-ce que ma vie est pareille ? Parfois dans l'ombre, parfois dans la lumière, ma face sombre, ma face publique ?