C'est demain.
La valise est prête, les billets bien rangés, les piles de l'appareil photo rechargées.
Rendez-vous après le 20 août pour savoir ce que les terres australes ont réveillé en moi.
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C'est demain.
La valise est prête, les billets bien rangés, les piles de l'appareil photo rechargées.
Rendez-vous après le 20 août pour savoir ce que les terres australes ont réveillé en moi.
Un lundi après-midi.
Le soleil sur Paris.
Un air d'été qui flotte.
Les acrédités qui frottent.
J'aime cette photo.
Pudeur et intimité de nos hôtes respéctées.
Entre Bruges et Rotterdam s'étend la Zélande, une terre salée, un plat pays.
On y arrive par hasard, comme dans une histoire belge, parce qu'avec Maastricht on traverse les frontières sans s'en rendre compte.
Son nom pourrait faire rêver à peu de frais, mais quand on arrive en Zélande, on déprime. La faute aux plages vides, au vent piquant et aux vagues tellement grises...
Je pense à tous ces gens partis au loin s'inventer une autre vie. La Nouvelle York, le Nouvel Hampshire, la Nouvelle Orléans, le Nouveau Jersey...
En avril sur cette plage de Zélande, à la veille d'une rennaissance chirurgicale, je me suis réjouis du gris. Je n'osais espérer voir la Nouvelle. Aujourd'hui je sais qu'il y a dans l'avion une place à mon nom...
Qu'est-ce qui fait que dans une forêt d'agapanthes, toutes tournées vers le soleil, toutes levant la tête le plus haut possible vers la lumière, une se mette à dévier ?
De même pour les humains, qu'est-ce qui fait sortir du droit chemin ?