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carton pâte

On peut être un continent sans histoire, pas un continent sans passé.

 

J’aime le continent américain, vous le savez.

Tout ce qu’il offre à mes yeux, tout ce fait vibrer mon cœur de géographe, du cercle polaire à la Terre de Feu, du Mont Saint Hellens assoupi aux fumants geysers d’El Tatio, tout ce que j’ai déjà vu, tous ces lacs émeraude des Rocheuses, et la terre qui se soulève comme je soupire de la voir vivre,  à Yellowstone.

 

En Amérique il y a aussi des hommes, et des villes. J’aime Valparaíso autant que New-York et jamais je ne me lasse de voir ce que les hommes ont fait de la Terre.

 

wetsuit route.JPGJe n’ai pas de rêve américain, j’ai beaucoup de réalités, je suis privilégiée.

Je me vautre souvent dans l’American way of life, qui n’existe plus que dans mes voyages : voiture automatique sur des kilomètres d’asphalte aux lignes jaunes, drive-in et motels, supermarchés gigantesques, galeries marchandes et glaces au litre, à emporter.

 

Je reste européenne.

 

En Amérique du Nord, les bâtiments les plus anciens n’ont parfois pas un siècle, déjà trouver une église « d’avant-guerre » est un exploit, sans doute parce qu’il n’y a pas eu de guerre là-bas…

 

Parfois les américains ont comme un complexe…

Et tentent de se fabriquer un patrimoine, à l’Européenne.

En se promenant dans Stanley Park, à Vancouver, on peut voir sur un rocher que découvre la marée une sculpture en hommage aux liens entre la ville et l’océan intitulée «  Girl in wetsuit », avec des palmes et un masque. wetsuit.JPG

Elle attend là depuis ma naissance…

 

Je l’ai vue et j’ai souri.

 

J’ai pensé à Copenhague.

http://jeanneovertheworld.hautetfort.com/archive/2008/03/24/la-fille-qui-perd-la-tete.html

 

Haaa ces Américains…

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