" A m'asseoir sur un banc,
cinq minutes avec toi
et regarder le soleil qui s'en va..." ( Renaud )
-7° C au thermomètre. Faire le tour de l'étang réserve encore des suprises.
Le canal est endormi sous une couverture blanche qu'aucun navire n'a osé déflorer, les pas des hommes se mèlent aux pieds palmés. Je redécouvre les lieux et j'aime me dire que j'appartiens à ce monde.
Je sais bien qu'un jour je partirai d'ici mais je profite de cet environnement sans aucune modération, je suis déjà un peu triste pour un demain lointain où je repenserai à cette balade avec nostalgie.
Peut-on s'éloigner sans rien perdre ?
" Il faudra bien que ça arrive : je partirai.
Il faudra bien que ça arrive : je partirai.
Tu pleureras, j'en pleurerai.
Tu haïras, je te plaindrai.
Mal installé entre deux rives, je partirai, oui.
Faudra pas que tu t'en étonnes, je partirai.
Je ne veux déranger personne : je partirai.
Tu sais, parfois il faut casser,
Casser des cœurs et des idées. " ( G. Bécaud )