La petite fille de novembre ne se lasse pas, laisse aller ses pas.
J'ai refais le tour de l'étang cet après-midi. Arrivée loin de tout, il n'y a plus de bruit de voiture, plus de bruit d'usine. Je me plante face au soleil, j'offre mon visage à ses rayons meutriers comme un pied de nez à la maladie. Je ferme les yeux. Je cesse ma course pour profiter de ce nowhere.
Et la magie opère : la musique du vent dans les roseaux.
Voilà ce que je voudrais pouvoir emmener avec moi : la musique du vent dans les roseaux de l'automne.