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Ma cabane en Islande

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Habiter là-bas, c'est difficile, mais il y a tellement de force dans ce pays... Je suis partie avec toi sans savoir, mais pour notre premier autotour, il était difficile de réussir une aventure plus marquante.
Bien sûr il y a Reykjavik, mais même la capitale ressemble à un gros village. Je me souviens m'être promenée avec toi dès le premier soir, la cathédrale, la mer. Puis plus tard, le plan d'eau de la mairie...
Mais la nature nous appelle en Islande, le magie est présente partout et plus aucun repère n'est valable.

L'homme est si petit en Islande, mais l'homme a sa place, celle qu'il mérite, pleine d'humilité, au même rang quasiment que les macareux...

On ne sait pas toujours où on est, en parcourant l'Islande.

J'ai aimé cette idée : en s'arrangeant bien, on peut avoir un pied en Europe et un pied en Amérique, en se positionnant de part et d'autre de cette faille, l'islande étant située sur la dorsale océanique.

Pas de repères chronologiques non plus. Certaines gouttes d'eau emprisonnées dans ces glaciers ont des milliers d'années. Nous ne sommes rien, en comparaison avec ces glaciers, notre vie ne dure qu'une seconde. Mais pas de déprime ou de tendance suicidaire, en Islande on se sent vivre, on se sent privilégiés.

J'ai aimé être là-bas avec toi, j'aurai aimé y retourner, y connaitre l'hiver. J'ai même imaginé nous y installer.
Demander qu'on y disperse mes cendres...

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