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25 août – 25 septembre

Ça fait un mois.

Et je suis toujours là. Je suis même « après ».

Je n'en doutais pas vraiment mais je ne m'imaginais pas non plus combien, sur le coup, cela pouvait être dur. Physiquement, le corps accuse le coup, se remet plus lentement, il en a sans doute un peu marre de ces rebondissements charcutiers, il a bien compris qu'il fallait passer par là mais il supporte de moins en moins je crois, il ne dit rien, encaisse.

Je ne sais pas finalement qui du corps ou de l'esprit a le plus de mal.

Je n'y crois plus.

Tout le monde va mourir, je sais que je vais en mourir.

Ce n'est pas bien différent, une question de temps simplement.

Mais dans le lit d’hôpital, avec tous les bidons dans la perfusion, à respirer, à peine, je m'imaginais les jours où cela ira encore plus mal, le jour à partir duquel ça n'ira plus jamais mieux.

Je n'aurais pas toujours la force.

On a beau le savoir, on aime l'oublier.

Je sais que cela ne sert à rien de revenir là-dessus, je sais qu'il ne faut pas.

Mais si l'insouciance est morte, qu'en est-il de l'espérance ?

Qu'est-ce qu'un mois dans une vie ?

Où serai-je dans un mois ?

A la lumière de cette question, des images me viennent, des rendez-vous, un programme, des projets. Et le sourire : l'espérance est bien là.

Comme un rayon de soleil sur la cicatrice.

 

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