"On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous."
Certains tirent une petite jubilation - une grande ? - à braver les interdits, à ne suivre que leurs propres règles pour être libre de choisir sa vie et se faire croire qu'en violant les lois, explicites ou implicites, ils échapperont à la loi suprême : tu es né, tu mourras.
Comme des gosses qui rient en sautant dans les flaques, refusant d'entendre le NON que maman hurle...
Spectatrice, je souris et je les jalouse, ceux qui ne se sentent pas obligés d'être raisonnnables, ceux qui savent rester sourds, insouciants, inconscients... Jeunes...
Photo prise le 3 aout, à nos latitudes, sous d'autre longitude.
Forcément que ces oies ne savent pas lire...
"Keep off the lawn" : restez loin de la pelouse.
On ne sait même pas quelle langue ça parle les oies...
Parfois j'aimerais bien être une oie, pour emmerder les gens trop respectueux ou trop lâches, pour chier sur des voitures trop lustrées et ne pas en être vraiment coupable, après tout, je ne serais qu'une bête, pas un être humain...
Sauf qu'on me plumerait et qu'on me volerait mon foie...
Je ne sais pas bien ce que je raconte...
Juste quelques clichés de bestioles de la part d'une fille qui n'aime pas les animaux domestiqués.
Les oies aiment les expo d'art.
Certains l'ont bien compris avec des galeries photo à leur hauteur.
Pas de quoi faire fortune avec ces clients qui n'y laissent que des plumes.
Petite leçon d'humilité : un monde moins centré sur l'homme serait-il forcément moins inhumain ???
(Je vais arrêter la drogue, promis...)