Lorsque vient le soir, je regarde le soleil se coucher, je regarde le soleil se cacher.
Je n'ai pour le jour qui se finit aucune nostalgie, voir mourir l'astre n'amène aucune déception, je suis dans l'attente du lendemain et je laisse doucement mes paupières se fermer, je les sens plus lourdes avec les heures mais mon esprit s'allège d'autant.
Je dors paisiblement parce que je sais que la nuit me réservera des surpises.
Comme si je vivais encore à des heures d'écart, en décallage horaire. Je dors et le monde tourne, je dors et d'autres vivent.
La Petite Souris laisse sous les oreillers des enfants des trésors qu'ils découvrent au matin. Bien calée sur mon oreiller, je ferme les yeux et j'espère qu'une autre souris me déposera quelque chose aussi...